Volonté de combat

A l’école de la poésie, on n’apprend pas, on se bat ! (Léo Ferré)

Une ballade matinale comme toile de fond
Je croise… des tas d’abrutis
Que j’aimerais télescoper, Pis
Leur faire mal sans attendre

Un nain se pointe, je bande
Mon arc et lui transperce
Sa thyroïde qui se déverse
Sur le bitume. Alors je scande

Nin nin nin !!!

Une laide me suit, sans me retourner
J’essuie le plat de mes godasses
Au centre de sa face saignante
Désormais concave. Alors je jubile

Ah les graisses, Ah les graisses, Ah les graisses !!!

Un chien me prend pour un réverbère
Sans broncher je saisis ses moustaches
Fait un nœud, à ma ceinture l’attache
Et profitant de ses cris, alors je jouis

Wouah, Wouah, Wouah !!!

Mon regard croise un parasol
Je dégaine mon tube de colle
L’enduit et l’allonge sur le sol
Le déplie maintenant je vole

Comble d’allégresse

Ouvrir les oreilles, Fermer les poings
Sentir leurs fins proches et sautiller de joie
Sur la face de ces enfoirés riant comme des oies
Trainant leurs cadavres dans un recoin

Je pense,
La vie est un combat
Sombre,
Lorsque l’histoire s’échappe

On apprend à voler
Surtout quand on l’a décidé