Musée = nausée

Publié le par DoDeKa

Quand les pauvres chient c’est de la merde. Quand les artistes chient, c’est de l’art. Quand les grecs chient de l’art ça devient une référence. L’antiquité est devenue classique, les contemporains vieilliront pour mourir à tout jamais quand je vais rester éternellement à supporter les frasques artistiques des êtres humains. 

 

Arrêt au port

Quelqu’un a dit que les jeux de mots sont les chiures de l’esprit. Eh bien, je pense la même chose de l’art contemporain. Mon collègue haineux au réceptacle incisif a bien démontré les dérives de l’art contemporain, incompris, conceptuel à l’extrême, identitaire et légitime par une technique répétitive. D’ailleurs, l’art contemporain jongle avec les performances, un sculpteur, un peintre devient dans ces circonstances un « performer ». Les performances sont associées au dadaïsme, au futurisme. Elles sont souvent éphémères et associées à l’humour. Au départ, « Le dadaïsme, c’est trop l’humour drôle. » puis vint Fluxus. L’art utopique de fluxus : « par un humour dévastateur et provocant, faire littéralement exploser les limites de la pratique artistique, abolir les frontières entre les arts et construire un lien définitif entre l'art et la vie. » En fait, tout ce qui n’est pas art le devient. Manger un boudin devant les feux de l’amour devient une performance fluxus. Sortir l’art des musées c’est faire de la vie quotidienne une pratique artistique.

Ma vie, mon œuvre, ma bite

La vie devient une gigantesque toile. A la manière d’Hitler le plus grand performer fluxus nazi du 20ième siècle, nous avons notre place dans la sphère de l’art. Notre mémé et ses incontinences en pleines galeries Lafayette, le ballet des huitres sur les côtes charentaises, la danse alcoolique des férias sudistes, chier sur la voiture d’un inconnu, tout ça devient de l’humour drôle et commence à intéresser l’Unesco. Ils ont mis en place le patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Quelques exemples : L’acupuncture et la moxibustion de la médecine traditionnelle chinoise, la cuisine traditionnelle mexicaine, La tradition du tracé dans la charpente française.

La culture sent de la bite. L’art sent du cul.

Les performances sont préparées et ne laissent aucune place à l’inattendu. Les performers lancent des parpaings dans l’espace quand l’Unesco construit des murs autour de l’art et de la culture. Pour ma part, la période antique ou hellénistique sent aussi de la bite, la seule différence c’est qu’ils en ont une petite.

 

« J’pisse avec ma bite moi » DoDeK’poutre

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